2 - Etudes de cas
L'objectif de ce chapitre est d'illustrer la diversité des conditions de site et des structures élaborées, ainsi que de privilégier les échanges inter-sites d'expériences de terrain. Ainsi, les documents présentés devraient permettre aux gestionnaires de dégager des éléments théoriques et techniques adaptables à leur cas particulier.
Les 12 études de cas (tableau 1) ont été choisies parmi les réponses à l'enquête nationale. Elles sont numérotées et classées selon leur nature: structures enterrées (n°1) ; structures au sol ou peu surélevées (n°2, n°3, n°4, n°5) ; structures surélevées (n°6, n°7, n°8, n°9) ; miradors (n°10 et n°11); palissades (n°12). Chaque structure fait l'objet d'une fiche, illustrée par un ou plusieurs clichés et suivie des plans, qui présente, dans l'ordre d'apparition sur la fiche :
- le lieu d'implantation et le statut de l'espace ;
- la nature de la structure, sa capacité, son coût, son année de réalisation, ses particularités, et le milieu dans lequel elle est implantée ;
- les objectifs initiaux de l'aménagement ;
- ses caractéristiques techniques : configuration, dimensions, matériaux utilisés, aménagements intérieurs, nature et coût d'entretien, modalités d'utilisation et fréquentation ;
- un bilan et divers commentaires, établis par les gestionnaires de la structure ;
- un encart spécial présentant l'informateur (personne à contacter pour obtention de l'accord d'utilisation des documents reproduits dans la brochure), l'organisme gestionnaire, le propriétaire, le maître d'oeuvre et le maître d'ouvrage ;
- les plans de l'observatoire, accompagnés d'un ou plusieurs documents photographiques et parfois de schémas de principe ;
- le devis lorsqu'il est disponible.
La sélection des expériences a été établie avec pour objectif premier de présenter une panoplie de structures aussi complète que possible, illustrant les grandes classes d'observatoires : observatoires enterrés, au sol, sur pilotis, miradors, ou encore palissades. Afin d'y répondre, les critères de sélection ont tenu compte en priorité de la fonctionnalité et de l'originalité de la structure, de sa configuration , de la nature et de la qualité des documents disponibles (plans, photos...), du coût et de l'année de réalisation, enfin du public et des espèces ciblés par l'aménagement. Un dernier critère de choix prenait en compte le souci d'intégration paysagère. Toutefois, la qualité architecturale d'une structure d'observation peut être bonne, tandis que son intégration dans le milieu laisse à désirer. Les expériences présentées, même si elles ne sont pas toutes irréprochables, permettent d'enrichir la réflexion et ont été présentées à ce titre. Enfin, les clichés d'illustration, parfois pris immédiatement après la construction de la structure, avant même que les aménagements paysagers n'aient été menés à terme, peuvent fausser l'appréciation visuelle.